A l’aval de Ribérac, la Dronne accueille des populations à cyprinicoles dominants avec du brochet, sandre, perche, black-bass et silure.
La partie aval du bassin de la Dronne abrite une population relictuelle de grands migrateurs (lamproie marine, truite de mer, alose…). Certaines de ces espèces sont potentiellement présentes en limite des départements de la Dordogne et de la Gironde mais le nombre élevé de seuils de moulins difficilement franchissables voire infranchissables constitue aujourd’hui un facteur limitant leur retour durable.
Malgré le fort déclin de l’espèce observé à l’échelle nationale et européen, l’anguille est encore présente sur la Dronne mais dans des proportions beaucoup plus faibles qu’il y a quelques dizaines d’années.
La vallée moyenne de la Dronne abrite plusieurs Zones Naturelles d’Intérêt Environnemental pour la Faune et la Flore (ZNIEFF) abritant encore de nombreuses espèces végétales et animales. La Dronne constitue un corridor biologique majeur dans le nord du département de la Dordogne. Elle accueille des espèces à forte valeur patrimoniale et permet une connexion à d’autres vallées d’intérêt écologique notable comme la Lizonne, le Boulou, l’Euche, Rizonne, Chalaure…
Parmi les espèces les plus remarquables, on peut citer la présence du Vison d’Europe, espèce inféodée aux habitats naturels humides, en voie de disparition à l’échelle du territoire national et européen. Le quart Sud-Ouest avec le Nord-Ouest de l’Espagne abritent un des derniers foyers européens de population. Avec l’arrêt de campagnes de recherches spécifiques de l’espèce en Dordogne, sa présence n’est qu’exceptionnellement détectée lors de capture accidentelle réalisée pendant des campagnes de piégeage de ragondins. Ces très rares observations sur le bassin permettent d’effectuer à minima une détection de l’espèce ; ces individus étant contrôlés puis remis dans leur milieu naturel.