La Loutre, moins sensible que le Vison d’Europe, recolonise le bassin à partir des secteurs amont. On observe aujourd’hui régulièrement des traces de l’espèce sur la Dronne jusqu’à Tocane-St-Apre. Elle fréquente très probablement certains secteurs aval favorables à sa présence.
La partie aval du bassin, en marge de la Double accueille une population abondante de cistudes présentes en périphérie de la rivière et plus particulièrement sur les affluents et étangs.
De manière générale, la qualité de l’eau suivie en différent points de contrôle par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne (stations de suivi situées à Valeuil, Combéranche-Epeluche, Bonnes en Charente) apparaît globalement bonne. La qualité physico-chimique et bactériologique des eaux de la Dronne permet la baignade au niveau de plusieurs plages surveillées, et la pratique des loisirs nautiques comme le canoë.
Sur le plan hydrologique, la Dronne présente des variations de débits bien marquées sur l’année. Le débit moyen annuel est de 12.8 m3/s à Villetoureix sur les vingt dernières années et de 19.4 m3/s à Bonnes (44 ans) en Charente.
Durant la période estivale, l’hydrologie de la rivière est très largement influencée par les prélèvements agricoles. La retenue départementale de Mialet installée sur la Côle assure un soutien d’étiage. Cet ouvrage d’une capacité de plus de 5 millions de mètres cubes est implanté dans la partie amont du bassin sur la Côle, stocke de l’eau en période hivernale et en début de printemps en vue de la restituer progressivement pour assurer un débit minimum dans la Dronne. Cette opération est mise en œuvre pour compenser les prélèvements destinés à l’irrigation. Les débits de la rivière en période estivale dans la partie moyenne oscillent entre 2 et 4 m3/s, sauf événement de sécheresse exceptionnelle.