La Lizonne constitue le principal affluent de la Dronne où elle conflue à hauteur des communes d’Allemans en Dordogne et St-Séverin en Charente. Cette petite rivière longue de 60 kilomètres marque la limite entre ces deux départements sur une vingtaine de kilomètres.
Le lit mineur large de cinq à une dizaine de mètres est fortement artificialisé. Les bras multiples ont été aménagés au cours des siècles avec le développement des nombreux moulins qui jalonnent son parcours. Dans les années 60 jusqu’aux années 80, la rivière a été profondément remaniée dans le cadre des grands projets d’assainissement du fond de la vallée destinés à valoriser les terres agricoles pour la culture céréalière. Dans ce cadre, le lit de la rivière a été curé et a pu connaitre des rectifications de grande ampleur. Dans les secteurs les moins impactés, la rivière a conservé une relativement bonne capacité d’accueil avec une faune piscicole relativement diversifiée.
D’amont vers l’aval, le large lit majeur de la Lizonne accueille un paysage de prairies et boisements humides, de peupleraies jusqu’à la commune de Vendoire. Les modes d’occupation des sols évoluent alors vers la céréaliculture (maïsiculture irriguée principalement).
Le débit moyen de la rivière est d’un peu plus de 5 m3/s. Les étiages sont sévères et varient à moins de 0.25 m3/s litres par seconde à moins d’un mètre cube et sont influencés par les prélèvements associés à l’irrigation. Les valeurs de débits pour les grandes crues sont relativement mal connus (la station de mesure située à l’aval du bassin étant récente) : le débit maximum enregistré oscillait autour d’un peu plus de 60 m3/s.