Syndicat de Rivières
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La Dronne et ses affluents

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Schéma Restauration physique avec déflecteur

 L’allongement des étiages et les pressions sur la ressource en eau

développement d'azolla sur la Dronne en période d'étiageBon nombre de cours d’eau souffrent d’un manque d’eau en période estivale. Même si l’étiage (période de bas niveau d’eau en période estival) constitue un phénomène naturel, les prélèvements d’eau directs ou indirects réalisés sur le bassin versant impactent lourdement sur les étiages qui deviennent plus longs et plus sévères. Ils se traduisent sur certains ruisseaux par des assecs partiels voire même à l’assèchement complet. Les pressions réalisées sur la ressource en eau sont de divers types. Il peut s’agir de prélèvements réalisés dans les cours d’eau ou dans la nappe d’accompagnement destinés à l’alimentation en eau potable, pour les industries et pour les activités agricoles céréalières irriguées principalement.

assec du ruisseau le Jalley en 2011Les étangs, dont beaucoup ont été créés durant la seconde moitié du 20e siècle contribuent aussi à la raréfaction de l’eau disponible pour les cours d’eau en période estivale. Ceux-ci ont pu être implantés directement sur les ruisseaux, en dérivation en parallèle des cours d’eau, sur des sources, ou dans le voisinage immédiat du lit mineur pour faire émerger la nappe d’accompagnement. Certains étangs sont destinés à l’irrigation de terres cultivées. Dans tous ces cas, ces surfaces de plan d’eau cumulées à l’échelle des bassins versants contribuent à l’évaporation de l’eau et au réchauffement des eaux.

Le cumul de ces différents types de prélèvements réalisés à différents points du bassin versant contribue à la modification du fonctionnement estival des petits et des plus grands cours d’eau.
Mort truitelles assec ruisseau


A l’échelle du bassin versant, l’impact des pressions sur la ressource se rajoute à d’autres effets comme les recalibrages (qui se sont accompagnés d’un abaissement de la nappe d’accompagnement), de la simplification des paysages ruraux (suppression des haies, bosquets, agrandissement des parcelles, drainage, travaux qui ont accéléré la vidange hivernale et printanière des bassins versants) et la disparition des zones humides. Ces évolutions du territoire les ont rendues plus sensibles aux impacts du réchauffement climatique.

Les impacts dûs au manque d’eau sont nombreux sur les milieux aquatiques et certains usages qui y sont liés : mortalité piscicole directe en cas d’assec ou d’élévation trop forte de la température, banalisation des espèces par la disparition des espèces les plus sensibles à l’élévation de température (d’autant plus si elles ne peuvent pas rejoindre des eaux plus fraîches dans les parties amont du cours d’eau à cause d’obstacles à la continuité écologique ou à dévaler vers des secteurs propices), dégradation de la qualité physico-chimique de l’eau par le réchauffement, développement exagéré de la végétation aquatique et envasement, prolifération des espèces végétales invasives comme la jussie, gènes pour la pratique des loisirs nautiques comme le baignade et le canoë, difficulté d’abreuvement du bétail…

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